• Habit ou déguisement ? Bis

    L’habit religieux, signe de la consécration à Dieu, doit être simple et modeste, à la fois pauvre et décent, adapté aux exigences de la santé et approprié aux circonstances de temps et de lieux ainsi qu’aux besoins de l’apostolat

    Perfectae Caritatis

    Voici un exemple de trois instituts fondés dans le dernier quart du XXe siècle, en Europe occidentale qui ont adopté des tenues d'un autre âge: habit long, guimpe, scapulaire.

    Un de ces instituts est clairement apostolique. Les deux autres sont semi-contemplatifs, avec une volonté affichée de faire régulièrement de l'évangélisation.

    habits carnavalesques.jpg

     

     

     

    La ferveur des membres de ces instituts n'est pas en cause, Dieu seul connaît le coeur de l'homme, mais la motivation de ceux et celles qui ont conçu ces accoutrements. Peut-on raisonnablement les considérer comme pauvre, simple et modeste ? Adapté aux exigences de la santé ? (Certaines nonnes ont des malaises avec des habits de ce genre, lors des fortes chaleurs) Approprié aux circonstances de temps et de lieux ? Ainsi qu’aux besoins de l’apostolat ?

     

    Quel sens cela a-t-il, aujourd'hui de porter, une tenue inspirée du moyen-âge ? Coller artificiellement des justifications pieuses à un manque flagrant de discrétion ou de sobriété ne convainquera que les convaincus.

     

    Alors, témoignage de l'évangile ou ... témoignage de coquetterie larvée, sous couvert de dévotion ?

     

     


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